Conferencia :: Textum consuere. Les centons virgiliens en tant que phénomène caractéristique de la culture textuelle tardo-antique / Martin Bažil

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Conferencia
Textum consuere.
Les centons virgiliens en tant que phénomène caractéristique
de la culture textuelle tardo-antique

Martin Bažil
(Université Charles, Praga)

 

martes 24 de setiembre 18:00 hs
Instituto de Filología Clásica
Puan 480 - 4to. piso - of. 457

 

La technique du centon se fonde sur une manipulation sémantique assez originale : au lieu de chercher de nouvelles expressions pour leurs idées et images, les centonistes cherchent à conférer de nouvelles significations à des mots anciens – le plus souvent des citations tirées de l'Enéide, des Géorgiques ou des Bucoliques de Virgile. Celles-ci sont détachées de leur contexte d'origine et s'enchaînent pour faire naître des textes poétiques nouveaux, secondaires, au contenu souvent très différent de leur source virgilienne : par exemple parodique, chrétien ou obscène.

La désignation de « centon » est issue d'une ancienne métaphore, celle du langage comme tissu – et c'est la même métaphore qui a également donné naissance, à le même époque, au mot textus, devenu terme technique non seulement en latin mais aussi dans beaucoup de langues modernes. Le but de cette conférence est de montrer que le centon n'est pas un phénomène isolé, et qu'il est caractéristique pour la culture textuelle de la Rome tardo-antique.

Martin Bažil (1973) estudió letras clásicas y alemanas en la Universidad Charles de Praga y en la Université Paris IV-Sorbonne (tesis de doctorado defendida en 2006). Actualmente enseña Literatura Latina en el Instituto de Estudios griegos y latinos de la Universidad de Praga. Se dedica fundamentalmente a la literatura latina tardoantigua (poesía cristiana, centones, epopeyas bíblicas, poesía figurativa) y al teatro religioso medieval y neolatino. Su publicación principal es la monografía « Centones Christiani : métamorphoses d'une forme intertextuelle dans la poésie latine chrétienne de l'Antiquité tardive » (Paris, Etudes Augustiniennes / Brepols, 2009).